Du 8 au 29 mars, vous pourrez découvrir cette exposition puissante Le miroir de mes émotions à la salle des fêtes de la Commune de Sanem, pendant les heures d’ouverture de la commune. Du matériel d’information sur le sujet sera également disponible.
La Journée internationale de la femme le 8 mars défend les droits des femmes. L’une des revendications de la Marche féministe est la lutte contre la violence envers les femmes. La semaine orange, qui a lieu chaque année du 25 novembre au 10 décembre, est toujours un bon moment pour attirer l’attention sur la violence domestique. Malheureusement, le thème de la violence domestique continue à être présent tout au long de l’année et reste omniprésent pour de nombreuses victimes.
De nombreuses photos prennent un sens plus profond si le contexte et l’histoire associés à chaque victime sont pris en compte.
« Chaque photo est extrêmement émouvante pour moi. Je connais les histoires qui se cachent derrière les photos. Une photo qui m’a particulièrement touchée est celle d’une poupée sexuelle. Imaginez que vous vous sentiez comme une telle poupée dans votre relation… », raconte l’assistante sociale du Service LOG-in et e Liewen Ouni Gewalt (Vivre Sans Violence) du Conseil National des Femmes du Luxembourg (CNFL), qui ont co-initié le projet.
Le service LOG-in et le Foyer Sud Femmes en Détresse ont créé conjointement un groupe de travail invitant les femmes à exprimer les émotions et les sentiments qu’elles avaient ressentis pendant la période de violence domestique subie. Au cours des échanges au sein du groupe, les survivantes ont pu se soutenir mutuellement et constater qu’elles n’étaient pas seules à ressentir ces émotions. D’autre part, elles ont pu s’exprimer et concevoir leurs propres photos afin de représenter leur réalité de manière authentique.
Sensibilisation et compréhension
Que se passe-t-il dans la tête d’une personne victime de violence domestique ? Pourquoi une victime ne cherche-t-elle pas immédiatement de l’aide ? Pourquoi une personne ne voit-elle pas que la situation dans laquelle elle se trouve est tout sauf normale ? En tant que personne extérieure, il est facile de poser ces questions, mais pour une victime, il est souvent difficile d’y répondre.
« Ce ne sont pas toutes les victimes de violence domestique qui sont conscientes dès le départ qu’elles se trouvent dans une situation à haut risque. La victime ne cherche pas forcément de l’aide immédiatement, souvent par honte, ce qui peut malheureusement avoir de graves conséquences », explique l’assistante sociale du service LOG-in.
« Ne détournez pas le regard ! La violence domestique n’est pas une affaire privée !
Les personnes tierces sont extrêmement importantes. En tant que personne extérieure, vous pouvez guider une victime vers différentes ressources et lui parler. Si quelque chose vous semble suspect, signalez-le ! Si vous n’êtes pas sûr, vous pouvez également vous adresser à différentes organisations pour obtenir des informations, des indications ou des conseils. Une ressource qui n’est pas très loin de chez nous est le service LOG-in et e Liewen Ouni Gewalt du Conseil National des Femmes du Luxembourg (CNFL).
Le service LOG-in et e Liewen Ouni Gewalt
Ce service se trouve juste à côté, à Esch/Alzette, notre commune voisine. Toute femme de plus de 18 ans peut s’adresser à ce service si elle est victime de violence domestique, si elle a des conflits relationnels dans son couple ou sa famille ou si elle est en cours de séparation ou de divorce.
Les services proposés par le service LOG-in sont variés et comprennent aussi bien un soutien psychosocial qu’une aide pour vos décisions personnelles ou des ateliers de prévention ou de sensibilisation pour les professionnels ou les écoles.
Vous trouverez des informations détaillées sur les services proposés sur leur site web.
Si vous connaissez une personne qui a besoin d’aide ou si vous avez vous-même besoin d’aide ou d’informations, veuillez contacter le service LOG-in au 54 55 77 ou par e-mail à login@foyersud.lu