Plus de 4 000 km à vol d’oiseau séparent la patrie de Serge Kabore, Ouagadougou, du Luxembourg, sa patrie d’adoption. En 2020, en quittant la capitale du Burkina Faso, le jeune homme et sa femme Sara sont venus s’établir au Luxembourg, à Ehlerange plus précisément, où le couple vit depuis lors chez la famille de Sara.   

En dépit de la pandémie, qui dictait notre conduite à tous à l’époque, le jeune homme plein de dynamisme n’a pas manqué de créer un impact dans notre pays. En effet, il a organisé des cours de danse pour tout âge, en partie même dans son propre jardin.

Serge aime à s’engager dans différentes organisations, notamment dans la commission d’intégration de la commune de Sanem. De plus, ensemble avec son épouse, il a ouvert une boutique rue de l’Alzette à Esch où il tente de connecter les cultures en proposant des produits fait main originaux venus d’Afrique.

Toutes ces activités n’empêchent pas le jeune homme de s’envoler régulièrement pour Ouagadougou où non seulement sa famille, mais également son projet de cœur l’attendent avec impatience. Après avoir déploré le décès de son frère à la suite d’un cancer, il y a fondé une association qui s’occupe, trois fois par semaine, à faire de la musique et de la danse pour égayer la vie des malades du cancer.

« En combinant la chimiothérapie au sport, les patient(e)s gagnent en motivation. Nous bougeons chaque partie du corps de la tête au pied et, bien souvent, la musique fait émerger des rires au visage des gens », fait remarquer le danseur de formation. Même au Grand-Duché, il a déjà contacté des associations s’occupant des patient(e)s atteint(e)s du cancer.

Pour Gustoso, Serge Benga nous concocte un plat dont l’origine remonte à la colonisation, et qui est facile à cuisiner, contient plein de vitamines et qui rassasie avant tout.  « Benga remplit l’estomac à tel point que le jeunes du Burkina Faso l’appelle désormais Prison Break », nous explique Serge.

Du fait que le Benga est facile à cuisinier et se garde pendant un certain temps si l’on y ajoute les additifs qu’il faut, ce plat constituait un repas idéal pendant la rébellion au Burkina Faso. S’y ajoute qu’on peut customiser le Benga à son goût, que ce soit avec de la polenta, du maïs, du couscous ou du riz, en mode végétarien ou en accompagnement de viande ou de poisson.

 

Benga au riz :

Fir 4 Persounen:

  • 500g de graines de niébé ou Benga (variété de haricot)
  • 300g riz
  • 2 cuillères à soupe Bicarbonate de sodium
  • Sel

Cuisson 30 minutes

Faire chauffer 2 litres d’eau jusqu’à ébullition, ajouter le Benga et faire cuire pendant 5 minutes dans l’eau bouillante. Puis, réduire la chaleur. Ajouter 2 cuillerées à café de bicarbonate de sodium afin de faciliter la cuisson et la digestion.

Laisser mijoter pendant 30 minutes jusqu’à ce que les haricots Benga soient al dente. En fonction de votre préférence, le Benga peut encore rester quelque temps dans la casserole. Y ajouter le riz et rajouter de l’eau si besoin. Seulement à ce moment, mettre une prise de sel dans l’eau. Le Benga est prêt à consommer une fois que les haricots et le riz sont cuits.

 

La sauce :

  • 2 tomates
  • 2 oignons
  • 1 poivron

Couper les ingrédients en petits bouts, puis les faire revenir dans une casserole avec un peu d’huile et laisser cuire le tout. La sauce est prête lorsque l’huile flotte en surface.

Bon appétit !

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