ASEMES, la Young Generation investit Belval.

Avec Asemes, Hugo et Jean-Baptiste ont trouvé le moyen d’associer leurs deux passions communes : le corps médical et l’entreprenariat. Installés sur la commune de Sanem depuis  maintenant près de deux ans, leur petite entreprise « ne connaît pas la crise ». Une brillante conjugaison d’envie, d’effort et de talent ont fait de ce nouvel acteur de l’enseignement un indispensable maillon fort dans le paysage universitaire de Belval.

Vous avez dit vocation ?

Jean-Baptiste et Hugo ont tous les deux étudié à Nancy. Très impliqués dans les milieux associatifs et sportifs, les deux amis ont, au fil des années, rencontré de nombreux profils, et notamment des étudiants qui sortaient de cette 1ère année de médecine à l’UNI de Luxembourg pour intégrer la seconde année à Nancy. En partageant leurs expériences communes, et notamment celles du concours, ils en sont venus à évoquer les difficultés rencontrées pour boucler cette rude 1ère année de cursus. « Ça a été comme une évidence pour nous deux ! Nous avions nous-mêmes vécu ces frustrations liées à cette 1ère année de médecine qui implique tant de sacrifices et d’efforts. Nous devions proposer un service de coaching, ici, aux étudiants de l’UNI » explique Hugo.

Tout s’enchaîne alors sur les chapeaux de roues avec cette volonté commune de propulser leur activité, un peu à la manière d’une start-up : vite et fort ! Jean-Baptiste et Hugo s’approprient les mécanismes et stratégies liés au lancement d’une activité bien que la finalité de leur démarche ne consiste pas à développer un « business » à proprement parler. Car si comme pour toute entreprise, la rentabilité demeure une évidence, la volonté première des deux associés consiste avant tout à offrir un service jusque-là inexistant au Grand-Duché. Et parce qu’il n’est jamais trop tôt pour susciter les vocations, Asemes accompagne également les élèves du secondaire soucieux d’effectuer une première incursion dans le monde médical.

Comme une évidence

Avec le développement de l’université, c’est tout Belval qui semble prendre un nouvel essor. « Notre priorité était de nous rapprocher au plus près des étudiants afin de leur éviter au maximum toute perte de temps, tout en bénéficiant d’un cadre agréable en accord avec celui de leur lieu d’étude, à savoir Belval et l’UNI . On parle ici de campus avec tous les avantages qui y sont liés : les logements étudiants, les restaurants universitaires, la bibliothèque, l’accès au site, son aménagement ultra-moderne, l’ambiance familiale qui y règne… » souligne Jean-Baptiste. Et c’est bien l’emplacement stratégique au cœur des 3 frontières et sa proximité avec l’UNI qui a déterminé le choix de l’implantation d’Asemes au cœur de la commune de Sanem. Mais Belval est bien plus qu’un point sur une carte. La métamorphose est constante, la ville dans la ville se façonne toujours plus chaque jour, elle se veut le vivier d’entrepreneurs qui ont choisi d’adhérer à un concept, une aventure, comme un projet en perpétuel effervescence que l’on prend plaisir à investir. C’est une évidence, la jeune génération s’approprie Belval et ses environs.

Dynamiques croisées

Au-delà de l’indubitable engouement pour Belval, c’est toute une dynamique en place qui a permis à nos deux entrepreneurs de développer des partenariats de proximité avec d’autres entreprises implantées sur le site. C’est notamment le cas de l’entreprise Ketterthill, avec qui ils ont pu mettre en place des visites à orientation pédagogique. « La dynamique qui règne au sein de la commune nous a également ouvert de nombreuses portes auprès d’autres acteurs importants du monde scientifique et médical ici au Grand-Duché de Luxembourg, comme par exemple la Croix-Rouge luxembourgeoise et son réseau de soin HELP … » explique Hugo.

Asemes et ses fondateurs ont réussi en deux ans à se fondre dans le paysage local tout en développant une activité de niche dont la vocation consiste justement… à développer les vocations. Si la médecine reste indiscutablement « le plus beau métier du monde », il n’en demeure pas moins l’un des plus complexes à intégrer. A ce jeu du « que le meilleur gagne », Asemes constitue un soutien de poids dans la formation des futurs élus du monde médical.

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