« Je m’adapte aux enfants, pas l’inverse »

Chaque année, la Commune de Sanem propose aux jeunes intéressé·e·s une formation de baby-sitter. La liste des participant·e·s étant bien remplie, c’est l’occasion parfaite de vous en présenter quelques-un·e·s. Cette fois-ci, nous mettons à l’honneur Caroline Hinterscheid, qui a participé à la session de 2024 et a déjà pu acquérir ses premières expériences.

Un jeudi après-midi au Berto, non loin de la maison communale, nous prenons un café, Caroline avec un croissant frais et un cappuccino. « J’aime être entourée de monde, même si j’apprécie tout autant mes moments de solitude », dit-elle en souriant. Caroline a 17 ans, elle était en 2e G (au moment de notre entretien) au Lycée Hubert Clément et a suivi la formation de baby-sitting proposée par la commune.

« Quand j’ai reçu la lettre de la commune, mon père a tout de suite dit : ‘Oh, c’est super, ça ne peut pas faire de mal !’ Pour moi, c’était clair dès le départ que je voulais le faire. Une amie était aussi motivée, donc la décision a été vite prise. »

Réagir correctement en cas de besoin

La formation communale a été une base importante pour elle. « Nous avons surtout parlé de sécurité : que faire si un enfant s’étouffe ? Comment gérer les allergies ? Que faire si un incident survient pendant que l’on joue dehors ? Beaucoup de choses que l’on pense déjà connaître sont expliquées clairement, et ce aussi bien en théorie qu’en pratique. » Malgré tout, pour Caroline, de nombreux points étaient des répétitions, puisqu’elle avait déjà travaillé la théorie à l’école et dans le cours de biologie avec des poupées.

Sa première expérience de baby-sitting, Caroline l’a vécue chez la famille de sa meilleure amie. « Bien sûr, j’avais déjà gardé mon petit frère, mais là, il n’y a pas besoin d’être aussi précautionneux », dit-elle en riant. « Comme je connaissais la famille, le contact a été très simple. Ils m’ont expliqué ce à quoi je devais faire attention, quand l’enfant allait se coucher, ce que nous pouvions regarder … tout était clairement organisé. Nous avons commandé à manger et avons dîné ensemble. Ensuite, je l’ai mis au lit. »

Caroline s’occupera prochainement d’un enfant avec un handicap intellectuel. « Une amie de ma mère a remarqué mon nom sur la liste et m’a demandé si je pouvais imaginer garder son fils. Il a 11 ans, comprend tout, mais ne parle pas. Il utilise un iPad pour communiquer et a aussi certains gestes pour s’exprimer », explique Caroline en levant sa main.

Trouver des points communs

La jeune fille de 17 ans a rencontré le garçon et sa mère deux fois avant, et une éducatrice était présente lors d’une rencontre, ce qui lui a permis d’échanger. « Il s’énerve lorsqu’on ne le comprend pas immédiatement. Il faut alors lui laisser du temps et faire preuve de patience. Mais le contact a été bon dès le départ. Il aime chanter et jouer du piano – et moi aussi ! Nous avons donc trouvé des points communs immédiatement, ce qui crée un lien naturel. »

Lorsqu’on lui demande quel conseil elle donnerait aux parents cherchant un·e baby-sitter, Caroline répond sans hésiter : « Je recommanderais toujours de se rencontrer une première fois à l’avance. Cela permet de voir directement si la confiance est là, si le courant passe avec les enfants et de clarifier les détails importants. »

Avec beaucoup de passion

Pour Caroline, le baby-sitting n’est pas seulement du boulot, mais une activité qu’elle exerce avec beaucoup de passion. « J’aime voir les liens qui se créent de cette manière. Quand les enfants s’amusent avec toi, c’est une sensation vraiment agréable. »

Et pourquoi ne pas envisager, plus tard, une carrière avec les enfants ? « Devenir institutrice ou travailler dans un centre de logopédie – je peux bien m’imaginer faire ça. »

Vous souhaitez engager Caroline comme baby-sitter ? Vous trouverez son contact ainsi que la liste complète des baby-sitters ici.

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